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- Lutte ouvrière n°2981
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Dans les entreprises
Le 10 septembre : Dans les bulletins Lutte ouvrière
Flop !
Parmi les tentatives de nos chefs pour contrer la grève et contourner les blocus, il y a eu celle de nous demander de venir embaucher à 3 h 30 pour l’équipe du matin… sans succès !
Et pourquoi pas nous demander de dormir à l’usine, tant qu’ils y sont ?
Airbus Atlantic-Nantes
Contents de se retrouver
Parmi les actions proposées le 10, il y avait le barrage filtrant avec tractage aux deux ronds-points menant à l’aéroport.
On s’est retrouvés entre collègues de différentes entreprises : travailleurs d’Airbus, Satys, Idea, Loiretech, aéroport… On s’est bien rendu compte que l’on avait les mêmes problèmes de travailleurs. Sur la zone industrielle nous représentons une force et nous avons les mêmes intérêts à défendre face à nos patrons.
Airbus Atlantic-Nantes
Se faire entendre
Un groupe de travailleurs en grève s’est réuni en bout de chaîne au montage, avec une liste de revendications, notamment 400 euros net d’augmentation des salaires. La direction a aussitôt accouru en nous disant que nous bloquions.
Le vrai bloqueur, c’est la direction : elle bloque nos salaires, l’embauche, l’amélioration des conditions de travail et les DA.
Renault Sovab-Batilly
Ils n’ont pas dormi tranquilles
Aux ronds-points de l’usine, il y avait des policiers, les renseignements généraux, un huissier et des membres de la direction. Quelles sont leurs revendications ?
Renault Sovab-Batilly
N’achetez pas un Master produit un jour de grève !
Mercredi dernier, pour remplacer les grévistes et produire coûte que coûte, la direction a obligé beaucoup de monde à tenter de prendre un poste sur chaîne. Chefs d’atelier ou de département et d’autres ont essayé.
Le parc retouche a sans doute explosé !
Renault Sovab-Batilly