À Compiègne, ville de l’Oise de 40 000 habitants, 1 500 personnes se sont retrouvées, dont une majorité de travailleurs des usines de la région, Colgate, Chanel, Saint-Gobain, la base logistique de Canly, qui doit fermer, Unilever, mais aussi des étudiants de l’Université technologique et des enseignants.

Pour certains, c’était la première manifestation, comme ces jeunes travaillant en logistique qui manifestaient car « les salaires, ça ne va pas ». Bien des discussions avaient lieu sur la situation et quoi faire : « comment faire reculer le gouvernement », « la dette ce n’est pas à nous de la payer », « les aides aux entreprises ce n’est pas normal », « pourquoi tout cet argent pour le budget militaire », « ce qu’il faut, c’est virer Macron ».

Des travailleurs s’étaient mis en grève sans qu’il y ait eu nécessairement un appel syndical puisque les confédérations avaient choisi d’appeler au 18 sans demander leur avis. Mais, comme le disait un intérimaire d’une usine de la ville : « Il faut continuer ».