L’ONU vient d’annoncer un plan de licenciements de 2 700 personnes, la délocalisation de bureaux de New York et Genève vers Nairobi et la réduction drastique de l’aide humanitaire, qui va passer de 44 à 29 milliards pour l’année prochaine.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Trump, les États-Unis, qui contribuent à hauteur de 22 % au budget de l’ONU, n’ont plus versé un centime. Quant aux autres grandes puissances, elles paient peu ou au compte-goutte.

Ce sont les missions humanitaires qui sont le plus fortement touchées. D’ores et déjà, en Afghanistan, 400 centres de soins ont fermé ; au Bangladesh, la lutte contre la tuberculose s’arrête ; le programme alimentaire mondial voit, lui, ses financements chuter de 40 %. Ce sont les plus vulnérables qui vont en faire les frais.

Les grandes puissances de ce monde, responsables de la misère et du sous- développement, ne se donnent plus la peine de faire quelques gestes pour « aider » les plus pauvres. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, Trump ne fait qu’afficher son cynisme plus ouvertement que les autres dirigeants occidentaux.