La Barre Thomas – Rennes : la dictature des trusts03/09/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/09/une_2979-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Barre Thomas – Rennes : la dictature des trusts

À l’usine de la Barre Thomas à Rennes, propriété du groupe Continental, 250 travailleurs fabriquent des pièces en caoutchouc et plastique pour l’industrie automobile. Si l’usine a employé jadis jusqu’à 3 000 travailleurs, elle a été revendue cinq fois au cours des 25 dernières années, avec une diminution drastique des effectifs.

Cette fois, en suspendant ses commandes à la Barre Thomas, Stellantis lui a fait perdre son principal donneur d’ordres, tandis que Continental, le propriétaire actuel, vient d’annoncer sa revente au fonds d’investissements Regent.

Regent est une holding internationale qui investit dans les secteurs de l’automobile, de la consommation, des technologies et des médias. Parmi ses sociétés en portefeuille figurent Bally, DIM Paris, Playtex, Lydech, Foundry et TechCrunch. Son siège social est situé à Beverly Hills, en Californie. Ce fonds, qui a déjà 20 000 travailleurs sous sa coupe, se prépare donc à absorber OESL, une entité de 16 000 salariés et 35 sites créée par Continental afin de se débarrasser d’usines, situées de par le monde, dont le groupe estime qu’elles ne lui rapportent pas assez. Bien sûr, les travailleurs concernés n’ont eu aucune voix au chapitre dans cette nouvelle revente.

Il faudra bien mettre fin à cette dictature de trusts qui ont le pouvoir d’acheter et de revendre des milliers de travailleurs comme de vulgaires marchandises !

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