Aussitôt la centrale sucrière attenante étant privée de vapeur, la réception des cannes était bloquée et EDF était privée d’une bonne partie de l’électricité attendue pour alimenter son réseau de distribution.

Les revendications portaient principalement sur les effectifs et les conditions de travail. Comme le disaient des grévistes : « L’usine s’agrandit, les tâches se multiplient, mais l’effectif reste constant. Il faut embaucher », « Cela fait dix ans que l’usine existe et nous ne disposons toujours pas d’un ascenseur pour accéder aux chaudières. Nous en avons assez ! ».

Le lendemain, la direction, sous la pression des grévistes et face au mécontentement des planteurs, préférait satisfaire les revendications des ouvriers grévistes qui obtenaient immédiatement l’installation de l’ascenseur demandé, des négociations sur les conditions de travail et de sécurité, ainsi que deux nouvelles embauches.

Une victoire obtenue grâce au rapport de force et à l’action collective.