- Accueil
- Lutte ouvrière n°2967
- Dénoncer Netanyahou n’est pas un crime : relaxe pour Anasse Kazib !
Leur société
Dénoncer Netanyahou n’est pas un crime : relaxe pour Anasse Kazib !
Mercredi 18 juin, deux militants de Révolution Permanente, dont son porte-parole Anasse Kazib, cheminot à Paris-Nord, sont convoqués au tribunal de Paris, accusés d’apologie du terrorisme.
Anasse Kazib est poursuivi pour un tweet de « soutien au peuple palestinien qui est debout face à cet État sanguinaire qu’est Israël ».
Il ne suffit pas à l’État français, depuis octobre 2023, de soutenir en paroles et en armes le gouvernement israélien qui a transformé la bande de Gaza en champ de ruines, massacré des dizaines de milliers d’habitants, et est en train d’affamer les survivants. Ce prétendu délit d’apologie du terrorisme est utilisé pour intimider et tenter de bâillonner ceux qui dénoncent le terrorisme de l’État israélien.
Le collectif Palestine Vaincra a été dissous, Urgence Palestine est menacée de dissolution. Des manifestations ou des rassemblements ont été interdits. Des militants ouvriers sont poursuivis. Jean-Paul Delescaut, secrétaire de l’UD CGT 59, a été condamné en mars dernier à un an de prison avec sursis, pour un communiqué de soutien au peuple palestinien.
Révolution Permanente appelle à manifester devant le tribunal de Paris, Porte de Clichy, le 18 juin à 12 heures. Lutte ouvrière se joint à cet appel. Relaxe pour Anasse Kazib et son camarade !