Pour faire rouler un TGV, la présence d’un contrôleur à bord est tout aussi indispensable que celle du conducteur. Il est notamment chargé de la surveillance de la bonne fermeture des portes lors du départ, mais également à chaque arrêt.

L’absence de contrôleur empêche le départ du train. Aussi, suite au mouvement des contrôleurs de 2022 et pour amoindrir les conséquences des grèves sur le nombre de trains qui circulent, la direction de la SNCF a décidé de former des volontaires prêts à remplacer les contrôleurs grévistes. Elle les appelle les VAO : Volontaires de l’accompagnement occasionnel. Il s’agit de cadres petits et grands venus d’autres services, qui ne reçoivent pas la même formation que les contrôleurs mais une version allégée, a priori de cinq jours au lieu de quatre mois. Ils sont payés 50 euros de l’heure pour remplacer les grévistes.

La direction s’inquiète visiblement peu de la sécurité des voyageurs mais elle sait sortir son chéquier quand il s’agit d’essayer de briser les grèves.