Éducation nationale : pas de mi-temps pour les mensonges17/09/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/09/une_2981-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C0%2C1271%2C1649_crop_detail.jpg

Leur société

Éducation nationale : pas de mi-temps pour les mensonges

« Le nombre de mi-temps thérapeutiques dans l’Éducation nationale a explosé depuis que les médecins généralistes – en lieu et place du médecin-conseil avant 2021 – sont autorisés à les prescrire, comme c’est le cas dans l’ensemble de la fonction publique », peut-on lire dans le journal Les Échos du 12 septembre.

Les médecins généralistes sont ainsi accusés de complaisance, ce qui n’est pas une surprise venant d’un journal patronal, mais, surtout, celui-ci prétend que cette augmentation du nombre de mi-temps aggraverait le problème du non-remplacement des professeurs.

Il y aurait eu en deux ans 46 % d’augmentation des mi-temps thérapeutiques dans les collèges et lycées et 44 % dans les écoles. Mais, d’après le ministère de l’Éducation nationale, sont concernés 4 185 professeurs de collège et de lycée et 3 783 professeurs des écoles pour l’année scolaire 2024-2025. Ainsi, le fait que quelque 8 000 professeurs soient en mi-temps thérapeutique, sur les 800 000 que compte l’Éducation nationale, devrait expliquer à lui seul les problèmes de non-remplacement des enseignants ! On pourrait en rire si cela ne préfigurait pas une pression de l’Éducation nationale contre celles et ceux dont l’état de santé ne permet pas d’assurer un temps complet.

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