Famine : pendant que les capitalistes se gavent27/05/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/05/une_2965-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Dans le monde

Famine : pendant que les capitalistes se gavent

D’après le « rapport mondial sur les crises alimentaires », publié le 17 mai, la faim a frappé de façon aiguë 295 millions de personnes en 2024. Ce chiffre est en augmentation pour la sixième année consécutive.

Alors qu’il y aurait les moyens de mettre fin à cette catastrophe, le nombre de personnes en état de famine dramatique, c’est-à-dire d’inanition, a atteint 1,9 million en 2024. Elles se trouvaient à Gaza, au Soudan, au Soudan du Sud, à Haïti et au Mali. Et tout indique qu’en 2025 cette situation devrait encore empirer.

Cette violence devrait suffire à condamner le système capitaliste, à une époque où de nombreux experts expliquent que les capacités agricoles mondiales pourraient permettre de nourrir deux fois l’humanité. Dans certains pays où la malnutrition sévit du fait de la pauvreté, une bonne partie des terres sont cultivées pour faire des agrocarburants. La faim est ainsi de la responsabilité d’un système économique où, même en matière d’alimentation, les besoins ne comptent pour rien, et les profits pour tout.

Le rapport dresse la liste des causes de la faim aiguë. Il y a bien sûr les guerres qui, en plus de leurs ravages directs, obligent à se réfugier dans des camps, parfois coupés de l’accès à l’aide humanitaire. Gaza en est un exemple effroyable, mais il n’est pas le seul : les réfugiés du camp de Zamzam au Darfour, où vivaient 500 000 personnes en 2024, connaissent un sort similaire. Les deuxième et troisième causes listées sont les conditions climatiques extrêmes, sécheresses et inondations, et l’inflation ou la dévaluation des monnaies, c’est-à- dire des faits qui n’ont rien à avoir avec la nature et tout avec la finance, la spéculation et le capitalisme.

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