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Leur société
Grandes fortunes : hit-parade des parasites
Le magazine Challenges a publié son classement annuel des 500 plus grandes fortunes de France.

Ce palmarès dresse le tableau d’une classe sociale parasitaire, la bourgeoisie, qui dirige véritablement la société et accapare une part toujours plus grande des richesses produites.
Pour la première fois depuis 2017, Bernard Arnault, le PDG de LVMH, cède la première place à la famille Hermès. Celle-ci, qui détient le groupe de luxe du même nom, voit sa fortune grimper à 163,4 milliards d’euros, en hausse de 5 % sur un an. À l’inverse, celle d’Arnault et de sa famille, propriétaires de LVMH, passe à 116,7 milliards d’euros, soit une chute de 38,6 %. Cette dégringolade serait liée à la crise du marché chinois, qui a fait plonger de 25 % la valeur boursière de LVMH. Les frères Wertheimer, propriétaires de Chanel, complètent le trio de tête avec 115 milliards d’euros, tandis que Françoise Bettencourt-Meyers (L’Oréal) reste quatrième avec 84 milliards, en recul de 13 % – la pauvre…
Après huit ans de croissance ininterrompue, la fortune cumulée des 500 plus riches baisse de 100 milliards par rapport au record de 2024, atteignant tout de même 1128 milliards d’euros. Mais leur fortune a été multipliée par 9,4 depuis 2003.
En 1996, ces 500 parasites possédaient l’équivalent de 6 % du PIB, aujourd’hui, plus du tiers. La France compte 145 milliardaires au lieu de 16 en 1996.
Il faut désormais posséder, pour entrer dans ce classement, 245 millions d’euros, contre 80 millions en 2014. C’est sur l’exploitation de millions de travailleurs, qui eux se débattent dans des difficultés quotidiennes croissantes, que se bâtit la fortune de cette classe bourgeoise parasitaire.