Hinojosa – Compiègne : vengeance patronale09/07/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/07/P9-3_Greve_Hinojosa_de_mai_dernier_photo_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C799%2C450_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hinojosa – Compiègne : vengeance patronale

Un ouvrier qui travaillait depuis des années à la cartonnerie Hinojosa de Compiègne, a été brutalement licencié, lundi 30 juin, quatre jours après la convocation à entretien préalable.

Illustration - vengeance patronale

Le patron a attendu qu’il prenne son poste de nuit, qu’il soit en tenue de travail et sur sa machine, pour lui remettre sa lettre de licenciement, en faisant pression pour qu’il parte sur le champ. Les ouvriers qui ne l’ont appris qu’au fur et à mesure des changements d’équipes, étaient unanimement choqués.

La direction a trouvé un prétexte pour se débarrasser de ce travailleur. Mais tout le monde a compris qu’elle se vengeait de la grève du mois de mai dernier.

C’était déjà une provocation du patron qui avait déclenché cette grève en mai. Devant le refus des délégués de signer l’accord qui ne prévoyait qu’une augmentation de 1 %, il avait déclaré qu’il n’y aurait plus aucune augmentation. À ce 0 % d’augmentation, les ouvriers avaient répondu par zéro travail. Après deux jours de débrayages avant le pont du 8 mai, la grève avait été décidée pour le 11 mai. Les travailleurs s’étaient tous rassemblés dès le lundi matin devant l’usine et devant leur détermination, et par peur que la grève ne s’étende aux autres usines, le patron avait finalement dû reculer.

Aujourd’hui la direction profite de la période où des ouvriers sont déjà en vacances pour faire son sale coup. Mais cela ne s’est pas passé comme elle le prévoyait. Des ouvriers discutent qu’il faut se serrer les coudes et s’opposer à ce licenciement.

Pour tous les travailleurs de l’usine, une chose est sûre : ce licenciement est inacceptable et révoltant.

Partager