Hôpital de Laval – Mayenne : un premier recul de la direction02/07/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/07/P14-2_Mobilisation_h%C3%B4pital_de_Laval_vendredi_27_juin_2025_-2_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C96%2C800%2C546_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital de Laval – Mayenne : un premier recul de la direction

Vendredi 27 juin, les travailleurs de l’hôpital de Laval étaient en grève pour protester contre la suppression programmée de 57 postes et la fermeture d’un service de séjour long en psychiatrie.

Illustration - un premier recul de la direction

Le conseil de surveillance devait se tenir ce jour-là, et le personnel de l’hôpital était bien décidé à faire annuler cette réunion qui devait se prononcer sur des mesures néfastes pour tous.

Dès la veille en fin d’après-midi, des soignants avaient organisé un campement devant l’hôpital pour attirer l’attention de la population. Des agriculteurs étaient passés les soutenir.

Le 27, à 8 heures, près de 300 grévistes ont envahi la salle pour empêcher la réunion. En même temps, devant l’hôpital, des usagers mais aussi des militants venus du Mans, d’Angers, de Saint-Nazaire, de l’Orne, de Rennes, de Nantes étaient rassemblés en soutien.

L’annonce, la deuxième semaine de juin, de la fermeture d’un service de séjour long en psychiatrie, avait mis le feu aux poudres. Dès vendredi 13 juin, 150 soignants s’étaient mobilisés et, mardi 17, à l’appel des syndicats, une assemblée générale réunissait près de 400 personnes et proposait la mobilisation du 27 juin.

Suite à la perturbation de la réunion du conseil de surveillance, la direction a annoncé le gel des suppressions de postes et ajouté que le service de séjour long ne fermera pas au 1er juillet. Pour les soignants mobilisés, dont c’était parfois la première grève, c’est une petite victoire.

Mais chacun comprend que le gel de ce « plan social », comme l’ont appelé les soignants, ne veut pas dire que cette idée a été abandonnée par les dirigeants. Dès lundi 30, ils étaient de nouveau mobilisés : 400 personnes se sont retrouvées pour un nouveau rassemblement devant l’hôpital, avec musique et chansons revendicatives.

S’il n’y a pas d’autres annonces néfastes durant l’été, ils se retrouveront le 16 septembre devant l’ARS (Agence régionale de santé) à Nantes pour exiger les moyens de travailler correctement.

Partager