Selon l’institution financière franco-allemande Oddo-BHF, des performances boursières des « plus prometteuses » sont attendues pour les géants français et allemands de l’industrie d’armement, notamment Thales et Rheinmetall.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe en 2022, ces deux grands groupes impliqués dans la production d’avions de chasse, de chars d’assaut, de missiles et autres engins de mort ont vu leur capitalisation boursière exploser. Elle a été multipliée par trois pour le français Thales et par 20 pour l’allemand Rheinmetall ! Le groupe financier auteur de cette étude a fait un classement des entreprises guerrières les plus profitables en sélectionnant sept d’entre elles, qualifiées de « Sept magnifiques ».

L’annonce récente qui a visiblement le plus réjoui les investisseurs de ce secteur a été la décision, prise au printemps par les États de chaque pays de l’Otan, de faire passer le budget militaire et de sécurité de 3,5 % à 5 % de leur produit intérieur brut.

Les financiers se frottent les mains à l’annonce de ce qui préfigure de futures guerres et donc de larges bénéfices au détriment des populations.