Mélenchon : une rafale de sincérité01/10/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/10/P4-3_M%C3%A9lenchon_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1030%2C580_crop_detail.jpg

Leur société

Mélenchon : une rafale de sincérité

Illustration - une rafale de sincérité

« Soutien à Dassault dans le refus de se mettre à disposition de l’Allemagne pour produire l’avion du futur. Aucun accord industriel avec ce voisin ne fonctionne jamais. Priorité à l’indépendance et à la souveraineté pour se défendre », a lâché Jean-Luc Mélenchon sur X le 25 septembre.

Dans la querelle entre Airbus et Dassault pour savoir à qui reviendront la construction de l’avion de chasse européen du futur et les dividendes qui vont avec, Mélenchon a choisi son camp : ce sera Dassault, et donc la famille milliardaire du même nom qui vampirise depuis des décennies l’argent public pour produire des engins de guerre bleu-blanc-rouge et les vendre aux pires dictatures. Mélenchon, ami des Dassault depuis des lustres, cela colle mal à l’image de « révolutionnaire » que le leader de LFI voudrait se donner.

En faisant l’apologie de « l’indépendance et de la souveraineté pour se défendre », il apporte sa petite pierre au mur que le patronat et les politiciens cherchent à dresser entre les travailleurs de nationalités différentes et il contribue à installer l’idée que les étrangers sont une menace.

Par temps de guerre économique comme par temps de guerre tout court, la déclaration de Mélenchon vaut tous les longs discours : il sera du côté de la bourgeoisie, française bien sûr, et pour que les travailleurs aillent se faire trouer la peau pour la grandeur de Dassault.

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