Police : le droit de tuer légitimé21/05/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/05/une_2964-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Police : le droit de tuer légitimé

Un non-lieu a été prononcé par les juges d’instruction au grand soulagement d’un policier qui avait tué la passagère d’une voiture en 2022.

Le drame avait pour origine l’absence de port de ceinture de sécurité des passagers arrière d’une 207 lors d’une matinée de printemps à Paris. Le conducteur n’avait pas voulu obtempérer au contrôle, mais 300 mètres plus loin sa voiture était arrêtée dans un bouchon. Les policiers ont alors tiré neuf fois, blessant gravement le conducteur au thorax et tuant sa passagère de 21 ans d’une balle dans la tête.

Trois ans plus tard, la version des policiers, qui se sont dits menacés, a prévalu. À la stupéfaction de la famille de la victime, l’ordonnance de non-lieu stipule que les tirs étaient « absolument nécessaires et strictement proportionnés au regard de la situation ». Nécessaire pour la sécurité des passagers sans ceinture ?

La justice ne fait ici que suivre une loi du gouvernement « socialiste » de Hollande et Cazeneuve qui, juste avant de laisser la place à Macron en 2017, avait élargi l’usage des armes à feu par les policiers et gendarmes. Loi que les députés du PS, de la droite et du FN (aujourd’hui RN) avaient voté dans l’unité.

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