Pouvoir d’achat : toujours plombé24/09/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/09/P6-1_Pouvoir_dachat_en_baisse_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C11%2C618%2C358_crop_detail.jpg

Leur société

Pouvoir d’achat : toujours plombé

« En 2025, les salaires réels n’auront récupéré que trois quarts du terrain perdu, en 2022 et 2023 », quand la hausse des prix battait son plein, relève l’Insee cité par le journal Les Échos du 19 septembre.

Illustration - toujours plombé

« En vingt-cinq ans, il n’y a jamais eu une période aussi longue, où le pouvoir d’achat du salaire a baissé. En 2024, il n’avait toujours pas retrouvé son niveau de 2021. », ajoute l’Insee. Cette constatation d’un institut de statistiques est faite depuis longtemps dans les classes populaires. « Les salaires, cela ne va pas », voilà ce qu’on entendait dans les rangs des manifestants les 10 et 18 septembre. De plus en plus de retraités ou de travailleurs touchant une allocation d’adulte handicapé, par exemple, doivent chercher des petits boulots pour survivre. De plus en plus de salariés sont payés au smic, c’est-à-dire 1 426 euros net par mois. Même en travaillant à deux, les fins de mois sont difficiles pour une famille qui a des enfants surtout si un d’entre eux part faire des études.

Avoir un emploi et un salaire ne protège pas des fins de mois difficiles voire de la misère. Les prix, ceux des fruits et légumes, de l’énergie, des assurances, continuent en effet de grimper. Le loyer grève tout particulièrement le budget. Même pour un travailleur qui habite dans un logement dit social, celui-ci est élevé, et surtout il augmente d’année en année. C’est ainsi qu’une AESH qui gagne 900 euros peut devoir payer un loyer dépassant 1 000 euros, l’obligeant à travailler en plus comme femme de ménage. « J’ai un travail, mais je n’y arrive plus », nombre de travailleurs dénoncent cette situation. Mais celle-ci est encore pire quand on perd son travail.

Nombreux sont les travailleurs qui disent : les salaires devraient augmenter de sommes de l’ordre de 300, 400, 500 euros. Un salaire net de 2 000 euros devrait être un minimum. De plus, les salaires devraient suivre la hausse des prix, celle que chacun constate au supermarché ou à la pompe à essence. Il est temps de l’imposer.

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