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Leur société
Le Prolé – Alès : un local communiste attaqué par l’extrême droite
Vendredi 30 mai, lors de la Feria d’Alès, une douzaine de militants d’extrême droite du Bloc montpelliérain ont provoqué une violente bagarre au café Le Prolé.
Ce lieu associatif héberge entre autres le local du Parti communiste (PCF). Il y a eu une vingtaine de blessés, dont un sérieux avec hospitalisation en urgence.
L’agression avait été préméditée puisque, quelques jours auparavant, des militants du Bloc montpelliérain étaient déjà venus apposer leurs autocollants en guise de provocation. En choisissant le week-end de l’Ascension, où il y avait foule, les militants d’extrême droite, armés de bombes gazeuses et de gants coqués, voulaient faire publiquement une démonstration de force et intimider.
Pour dénoncer cette attaque, le PCF a appelé lundi 2 juin à un rassemblement devant la sous-préfecture. Près de 1 000 personnes s’y sont retrouvées, dont des militants du Parti et des Jeunesses communistes, de la France insoumise, de Lutte ouvrière, de la CGT, des organisations anarchistes et des élus locaux.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, y a pris la parole, réclamant de Retailleau, ministre de la droite extrême, qu’il dissolve ce groupuscule. Il a peu de chances d’être entendu, tant la prolifération de tels groupuscules est encouragée, non seulement par les résultats du RN, mais aussi par le discours raciste et anti- immigrés de ce même ministre de l’Intérieur ou des médias aux ordres !
Et ce discours haineux peut tuer, comme on le voit alors que l’assassinat raciste dans le Var vient s’ajouter à celui, il y a un mois seulement, d’un jeune Malien dans la mosquée de la Grande- Combe, toute proche.