Riches : pas vraiment à plaindre24/09/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/09/P5-1_Capitaliste_gav%C3%A9_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C792%2C446_crop_detail.jpg

Leur société

Riches : pas vraiment à plaindre

La proposition de taxer un peu les plus riches a suscité une levée de boucliers dans les milieux patronaux, qui ont trouvé de nombreux défenseurs dans les médias.

Illustration - pas vraiment à plaindre

Mais qui sont ces « ultra-riches » ? Parmi les 500 plus riches Français, on ne trouve aucun joueur de football, aucune rock star ni même aucun politicien. Ne figurent que des propriétaires de banques et de grandes entreprises. Tous les secteurs d’activité sont représentés : le luxe avec bien sûr Bernard Arnault, propriétaire de LVMH ; l’armement avec les Dassault qui possèdent les usines du même nom ; l’agroalimentaire avec les Besnier propriétaires de Lactalis ; la grande distribution avec le clan Mulliez qui est à la tête d’une liste d’entreprises aussi longue que sa richesse (Auchan, Decathlon, Jules, Midas, Alinea, etc.) ; l’automobile avec la famille Peugeot, parmi les principaux actionnaires du groupe Stellantis...

Leur fortune ne se compte pas en millions mais en dizaines de milliards et s’élève même à 164 milliards d’euros pour la famille Hermès, la plus riche de France ! Autant dire que les yachts, jets privés et autres villas de luxe ne constituent qu’une goutte d’eau dans l’océan de ce qu’ils possèdent. C’est la propriété de leurs entreprises en France et dans le monde qui est à l’origine de leur fortune. LMVH exploite plus de 150 000 salariés, Stellantis 250 000, Auchan plus de 300 000, etc. Une toute petite partie des richesses créées par les travailleurs leur revient sous forme de salaires, le reste finit dans les coffres-forts de ces milliardaires…

La fortune des 500 plus riches a été multipliée par 14 en trente ans, passant de 80 à 1 100 milliards d’euros ! Pour s’enrichir toujours plus, ils ont augmenté les cadences de travail, gelé voire baissé les salaires, supprimé des postes, fermé des usines, augmenté les prix, etc.

Pour empêcher ces grands patrons de nuire à toute la société, il ne suffira pas de prélever un très faible pourcentage de leur fortune. Il faudra leur ôter la direction des grandes entreprises en les expropriant.

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