SNCF : trains de la colère16/04/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/04/une_2959-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

SNCF : trains de la colère

Deux trains de la colère, l’un au départ de Clermont-Ferrand et le POLT, Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, ont convergé à Paris mardi 15 avril.

Plusieurs centaines de manifestants, usagers, syndicalistes, entrepreneurs et élus des territoires traversés, se sont ainsi retrouvés à la gare d’Austerlitz à Paris.

Tous demandent à l’État des investissements pour ces lignes dont les voies et le matériel sont vétustes. Les retards et les suppressions de trains que cela occasionne compliquent évidemment la vie des usagers. Ils gênent aussi les entreprises du CAC 40, Michelin et Legrand, qui ont besoin pour leurs techniciens et cadres de liaisons rapides et fiables avec la capitale.

En dix ans, à Limoges, ont été fermées les lignes vers Lyon, Angoulême, Clermont-Ferrand et Brive via Saint-Yrieix. La fermeture de Limoges-Aubusson-Felletin est annoncée pour août. De nombreuses manifestations d’usagers et de syndicats dénoncent depuis des années l’abandon de ces petites lignes ainsi que les retards ou la suppression de trains encore existants.

Les travaux à réaliser sont importants et les décideurs, État et conseils régionaux se renvoient la balle. Cela ne date pas d’hier. En 2014, Hollande en tant que Président proposait de remplacer le train par le bus entre Clermont et Limoges. Aujourd’hui, il manifeste.

Les usagers qui ont pris place dans « le train de la colère » en ont plus qu’assez d’être victimes de cette politique. Ils ne veulent tout simplement pas que tous les services à la population soient sacrifiés, sur la ligne POLT ou Clermont-Paris comme sur les autres lignes, et ils sont venus nombreux le crier à Paris.

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