Télévisions : il faut voir comme on nous parle24/09/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/09/une_2982-c.jpg.445x577_q85_box-16%2C0%2C1287%2C1649_crop_detail.jpg

Leur société

Télévisions : il faut voir comme on nous parle

La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, défend le service public face aux médias privés avec pour argument principal, en substance, qu’en cas de guerre, l’État aura bien besoin d’une télévision aux ordres ! Voilà qui promet.

Dans son interview au journal Le Monde, Ernotte dénonce les chaînes du groupe du milliardaire Bolloré et dit à propos de la chaîne CNews : « Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite ! » Et il suffit de regarder cette chaîne, ne serait-ce que quelques minutes dans la journée, pour se dire que, sur ce point, elle n’a pas tort.

Cependant, ses explications pour réclamer des crédits au gouvernement valent le détour. Ainsi, explique-t-elle : « Lorsque je discute avec mes collègues européens, les seuls qui comprennent vraiment la situation sont la Suède et l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui manque de tout, n’a pas coupé les crédits de l’audiovisuel public. En Suède, c’est le chef d’état-major lui-même qui s’est élevé publiquement, dans une tribune, pour qu’on ne s’attaque pas aux crédits de l’audiovisuel public. […] Que se passe-t-il demain s’il y a la guerre en Europe ? Qui va défendre la position française ? »

Entre la télévision qui donne la parole à l’extrême droite et celle qui rêve de faire parler les militaires, voilà la population bien encadrée !

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