« Dès aujourd’hui, profitez des meilleures offres pour retrouver vos proches en réservant vite vos trajets », promet-elle.

Ces offres ne sont pas aussi alléchantes que la SNCF veut bien le dire. Si l’on compare les prix en 2^e classe sur un TGV Inoui pour un même trajet à peu près à la même heure, entre les samedis 13 octobre et 20 décembre, on est loin d’une « meilleure offre ». Pour ne prendre que trois exemples : le trajet Paris- Marseille passe de 41 à 191 euros (avec une correspondance en gare de Lyon La Part-Dieu), le Paris-Toulouse de 32 à 91 euros et le Paris- Quimper de 66 à 128 euros.

Mais surtout, rien ne dit que les prix affichés actuellement seront stables, car la SNCF fixe ses tarifs en fonction de l’offre et de la demande, comme le fait toute entreprise capitaliste à la recherche du profit, et non pas en tant que service public ou selon les kilomètres parcourus.

Depuis des années, ses tarifs font la valse selon les périodes de l’année, lors des grands départs, ou bien en prenant en compte le remplissage des trains, et bien malin serait le voyageur qui se retrouverait dans ce jeu de quitte ou double, qu’il achète son billet à l’avance... ou la veille du départ !