À Thales Alenia Space, où l’on fabrique des satellites, la direction a annoncé des suppressions d’emplois fin 2024 : elles seront plus de 1 200 en Europe, dont presque 1 000 en France.

Dans les différents établissements, c’est la pression à tous les niveaux : pour faire partir les travailleurs, mais aussi pour faire faire le travail à ceux qui restent ! Car il y a du travail comme ce n’est pas possible, au point même que la direction a gelé son plan en mai. Et si la santé des actionnaires va aussi bien que leur portefeuille, ce n’est pas le cas des salariés qui triment pour pallier le sous- effectif, stressent pour leur gagne-pain et trinquent dans tous les cas.

Le seul remède à cette situation sera dans l’action collective, comme les travailleurs de Thales l’ont déjà prouvé en se mobilisant en début d’année pour les salaires.