Jeudi 21 août, un incendie à la raffinerie Total de Donges, en Loire-Atlantique a intoxiqué deux travailleuses et rejeté une quantité inconnue de produits toxiques dans l’air. Presque au même moment, on apprenait qu’en juin des ruptures de canalisations avaient provoqué des rejets d’hydrocarbures dans la Loire. L’entreprise est incapable de préciser la date du début de la fuite ni les quantités déversées dans le fleuve. Travailleurs et habitants sont maintenus dans le flou, quand ce n’est pas dans l’ignorance, par l’entreprise et la préfecture.

Ce ne sont pas les milliards qui manquent à Total pour assurer la sécurité du personnel et de l’environnement. Mais tant que les travailleurs et les habitants qui vivent autour de la raffinerie ne l’imposeront pas par leur mobilisation à l’État et à la direction de l’entreprise, cet argent continuera à gaver les actionnaires.