Violence : les réseaux sociaux et leurs concurrents04/06/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/06/une_2966-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Violence : les réseaux sociaux et leurs concurrents

Lundi 2 juin, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a déclaré au micro de BFMTV qu’il fallait mettre fin aux contenus violents qui circulent sur les plateformes comme Meta, Tiktok, Snapchat, X et autres.

En compagnie de quelques autres ministres ou responsables gouvernementaux, la ministre macroniste avait réuni les responsables de ces réseaux pour leur rappeler qu’ils ne doivent pas laisser passer des discours de haine et de violence.

De fortes paroles accompagnaient ces mises en garde contre les dérives : « Il y a ce qui doit être supprimé immédiatement […] (pédocriminalité, apologie du terrorisme…) mais le reste, a-t-elle dit, ne devrait pas être discuté, comme si après un contenu haineux, vous aviez droit à une deuxième chance et à une troisième chance ». Et de menacer les récalcitrants d’une application du règlement d’août 2023 et d’amendes allant jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires…

Le simple fait de répéter ce genre de remontrance depuis des années prouve à lui seul son inefficacité en même temps que l’ampleur de certaines dérives dans une société qui secrète le mépris des femmes, le racisme, les comportements violents et inspire les désaxés en tout genre.

Et si certains véhiculent le racisme et l’apologie des comportements violents, leur audience tout compte fait n’atteint pas celle de grands médias réactionnaires qui cataloguent des événements comme « terroristes » avant même toute confirmation, qui ouvrent leur micro aux Retailleau, Darmanin et Le Pen, aux revanchards nationalistes ou autres pourfendeurs d’immigrés.

Partager