Angers01/06/20252025Agenda/static/common/img/contenu-min.jpg
jeu
26
juin

Réunion publique

Angers - Salle du Doyenné (1er étage), 56 boulevard du Doyenné

à 18h00

« La dette de l’État n’est pas la nôtre, c’est celle de la bourgeoisie »

 

Bayrou affirme qu’il veut trouver 40 milliards d’euros d’économies dans les dépenses de l’État... ce qui implique des coupes drastiques dans la santé et l’éducation. Tous les politiciens répètent que la dette de l’État français est devenue insoutenable, que « les Français vivent à crédit depuis trop longtemps ». Mais dans le même temps, il est question de doubler le budget de la défense car la France devrait « se préparer à la guerre » !

En fait, la dette de l’État français n’a jamais servi à faire fonctionner les services publics utiles à la population. L’État s’est endetté pour subventionner massivement les entreprises capitalistes, qui reçoivent chaque année plus de 200 milliards d’euros d’aides. Son déficit cumulé se monte aujourd’hui à 3 305 milliards. Rien qu’en 2024, il a augmenté de 175 milliards. L’État emprunte ces sommes colossales aux capitalistes… pour pouvoir les subventionner ensuite. Et en plus il leur verse les intérêts de cette dette (59 milliards en 2024).

Il ne faut pas s’en étonner. Depuis le début du capitalisme, l’État s’endette pour permettre le fonctionnement de l’économie (routes, chemins de fer, électricité, télécommunications…) pour le plus grand profit des entreprises privées. Depuis la crise des années 1970 (dont le capitalisme n’est toujours pas sorti), la dette sert aussi à aider les entreprises « en difficulté » en les subventionnant directement, et son envolée aggrave la financiarisation de l’économie, qui met toute la société à la merci d’un krach boursier.

La seule issue pour sortir de cette spirale infernale, c’est le renversement du système capitaliste. C’est de tout cela que nous discuterons au cours de cette réunion.

Partager