Ils ne veulent pas « compter pour du beurre »

Mercredi 7 mai la moitié de l’équipe de l’Aapiq (Association d'animation populaire inter-quartiers) de Rochefort était en grève.

Cette association qui travaille auprès des milieux populaires de Rochefort, avec notamment une crèche, un centre de loisir, des activités périscolaires, est financée par la commune, la région, le département et la caisse d’allocations familiales. Son budget est devenu insuffisant pour fonctionner sans restriction économique.

Le redressement judiciaire de l’association a été ordonné le 18 février 2025, et le 30 avril, un plan de restructuration annoncé. Il prévoit des suppressions de postes et des diminutions d’heures de travail entraînant des baisses de salaires compensées par quelques embauches sur des statuts précaires.

Surtout, le fait que le conseil d’administration ne cherche pas des solutions avec le personnel a mis le feu aux poudres.

Les travailleurs de l’Aapiq réclament que la réorganisation de la structure soit décidée avec eux, les intéressés, et pas dans les bureaux. Et en effet, eux seuls savent ce qui est le mieux pour eux et comment minimiser l’impact sur la population concernée.