le prix des richesses

Face à la concurrence à moindre prix des diamants synthétiques, la République démocratique du Congo, le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud, viennent de s’engager à consacrer 1 % de leurs revenus à la commercialisation des diamants naturels.

Ces États, dépendants de l’extraction et de la vente de diamants à de grandes firmes des pays impérialistes, comme de Beers, prélèveront les sommes nécessaires à ce soutien économique sur des populations déjà exsangues. Cela va aussi faire perdurer une économie de guerre, dans lesquelles les milices s’affrontent pour la domination des réseaux diamantaires, comme en RDC, depuis des années.

Tant qu’il ne sera pas renversé, ici dans les métropoles impérialistes, le capitalisme ne cessera pas de faire sombrer les populations africaines dans la misère et les guerres.