Leur société
Bayrou
Le coup de la dette
Depuis l’annonce par Bayrou d’un vote de confiance à l’Assemblée, ministres et journalistes prétendent que si les coupes budgétaires de 44 milliards d’euros annoncées ne sont pas validées, la France sera sanctionnée par les « marchés », qu’elle devra s’acquitter de taux d’intérêt plus élevés. Bref, que le pays sera soumis au diktat des financiers.
Or c’est déjà le cas depuis longtemps : depuis des décennies - pendant lesquelles Bayrou a été plusieurs fois au gouvernement - l’État s’endette pour remplir les caisses du patronat et, en plus, celles des banques auprès desquelles il emprunte. Et ce serait aux travailleurs de payer la note ? Pas question !