Bayrou promet du sang, de la sueur et des larmes

Saignée d'emplois dans la fonction publique, non remplacement d'un départ en retraite de fonctionnaire sur trois, doublement de la franchise sur les médicaments, non revalorisation des pensions et des allocations, suppression de deux jours fériés... Sans surprise, et alors que la pauvreté explose, c’est aux classes populaires que Bayrou prétend encore imposer directement ou indirectement près de 44 milliards d’euros de coupes budgétaires.

En échange d'une vague et non chiffrée contribution « de solidarité » des grandes fortunes, il a en revanche promis « plus de liberté » aux entreprises. Il exempte aussi des « efforts » l’armée et les financiers qui profitent de la dette et n’a pas dit un mot sur les plus de 200 milliards d’euros d’aide annuelle aux entreprises.

Bayrou invoque « la dernière station avant la falaise » mais, en bon serviteur de la bourgeoisie, il est prêt à y précipiter les travailleurs.