Leur société
Déserts médicaux
« un médecin près de chez vous » n’est pas pour demain

Le gouvernement annonce que son plan de lutte contre les déserts médicaux va se déployer à partir de la semaine prochaine. Outre qu’il est de plus en plus difficile de consulter un médecin partout sur le territoire, le gouvernement reconnaît l’existence de 151 intercommunalités en « zone rouge », soit 2,5 millions de patients potentiels.
Le plan initial prétendait contraindre des médecins à s’installer là où ils manquaient. Face à leur colère, le gouvernement y a renoncé, en agitant plutôt la carotte : une prime de 200 € par jour pour deux jours de présence par mois dans les déserts médicaux.
Mais les médecins ne se précipitent pas dans ce dispositif. Pourquoi le feraient-ils ? L’État donne lui-même l’exemple, en participant activement au délabrement du système de santé.