Justice pour Djamel !

Le 31 août 2024, Djamel Bendjaballah, éducateur apprécié auprès d’enfants en difficultés, était percuté à Cappelle-la-Grande près de Dunkerque, par une voiture conduite par Jérôme Decofour. Ce n’était  pas un tragique accident de la route, mais un meurtre raciste. Car immédiatement,  et selon des témoins, Decofour a ensuite écrasé Djamel à trois reprises. Cela sous les yeux de sa fille de 10 ans.

Decofour, membre militant d’un groupe fasciste, raciste, la Brigade française patriote, harcelait depuis des années Djamel qui vivait avec son ex-compagne. À plusieurs reprises Decofour  s’était répandu en provocations antimusulmanes et en injures racistes. Alors Djamel avait porté plusieurs plaintes au commissariat qui, toutes, avaient été classées sans suite. Cela ne pouvait qu’encourager Decofour, amateurs d’armes et de violence, à aller plus loin, beaucoup plus loin. 

Depuis, la soi-disant justice n’a retenu que l’inculpation d’homicide sans circonstance aggravante contre Decofour. Et la juge d’instruction, à la suite de la procureure de Dunkerque, a refusé la constitution de partie civile des associations antiracistes qui soutiennent la famille de Djamel et demandent comme elle la requalification du meurtre en crime raciste.

Pour la seconde fois, le samedi 28 juin, une bonne centaine de manifestants ont clamé cette exigence devant le palais de justice et dans les rues de Dunkerque. 

Pour la mémoire de Djamel, contre le racisme.