Le Floch-Prigent : mort d’un serviteur du capital17/07/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/07/Loik_Le_Floch-Prigent_en_1999_cropped.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C250%2C192_crop_detail.jpg

Leur société

Le Floch-Prigent

mort d’un serviteur du capital

Illustration - mort d’un serviteur du capital

Le Floch-Prigent est mort ce 16 juillet. Se disant alors socialiste, il fut nommé en 1982 par Mitterrand PDG de Rhône-Poulenc, multinationale de la chimie alors nationalisée, dont il sabra les effectifs. Il fut ensuite poussé à la tête d’Elf, ancêtre de TotalEnergies, avant de diriger GdF puis la SNCF.

Mais son nom est surtout attaché à l'affaire Elf. En 1996, ce procès mit en lumière le pillage des ressources pétrolières par la « Françafrique », les intermédiaires véreux, la corruption généralisée et le recours à des bandes armées par ce trust et l'État français. Le Floch-Prigent fut condamné à un peu de prison pour détournement de fonds, trafic d’influence et abus de biens sociaux. Mais ni l'État français, ni les actionnaires n'eurent de comptes à rendre.

C'est à ce rôle de fusible que servent les « commis de l'État », qui ne sont au fond que des valets des capitalistes.

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