pour des augmentations générales des salaires

Depuis une semaine, des débrayages ont lieu dans l’ensemble des magasins et dépôts du géant Ikea à l’appel des syndicats pour des augmentations générales de salaires. En effet, cette année, la direction du groupe a bloqué les salaires n’accordant que des augmentations individuelles… dans la limite de 1 % de la masse salariale !

Dans la banlieue de Metz à La Maxe, les 230 salariés du dépôt Ikea ont fait grève vendredi 20 et samedi 21, à 80 %, entraînant le magasin situé juste à côté. Samedi, 40 salariés sur 200 y débrayaient à leur tour, ce qui est inédit.

Les grévistes réclament une augmentation uniforme de 200 euros ainsi qu’une prime de 1 000 euros pour compenser la suppression de certaines primes. Ils refusent les augmentations à la tête du client, car quelle que soit leur tête, les prix augmentent pour tous et les salaires ne suivent pas : 0 % d’augmentation générale après 1,5 % l’an dernier, cela ne va pas du tout. 

D’autant qu’Ikea, numéro un mondial de l’ameublement, draine 45 milliards de chiffre d’affaires… l’argent ne manque donc pas. En France, 12 000 salariés travaillent chez Ikea qui a fait 140 millions d’euros de profits l’an passé. 

Le patron d’Ikea se vante « d’investir » dans la baisse de prix. Il y a consacré 200 millions l’an dernier en France, ce qui est une manière de reconnaître le problème du pouvoir d’achat.

Les travailleurs veulent qu’il investisse dans les salaires. Car ce sont eux qui fabriquent toutes les richesses, sans eux pas d’argent qui rentre dans les caisses d’Ikea.