manifestations massives contre la poursuite du massacre

Le 25 août, l’aviation israélienne a bombardé deux fois, à quelques minutes d’intervalle, l’hôpital Nasser de Khan Younès au sud de Gaza, assassinant plus de 20 personnes dont des soignants.

Face à l’émotion, Netanyahou a déclaré que c’était un « accident tragique » et Trump qu’il faudrait « régler vite » ce conflit, sans bien sûr remettre en question les livraisons de missiles américains à Israël. Or frapper une deuxième fois la même cible, pour tuer ceux qui portent secours aux premières victimes ce n’est pas un accident malencontreux, c’est du terrorisme.

Mais de nombreux Israéliens n’acceptent plus cette politique. Ils l’ont montré en manifestant par centaines de milliers, pour un accord permettant le retour des otages et contre le projet d’occupation de la bande de Gaza. Le développement de ce mouvement de contestation ouvre un espoir pour les Palestiniens, et aussi pour les Israéliens qui refusent d’être condamnés à une guerre sans fin.