Leur société
De quoi bouillir

« On ne peut pas se reposer uniquement sur une solidarité étatique. » C’est ce qu’a osé déclarer Retailleau à propos de la canicule, estimant, quant aux mesures à prendre pour protéger les salariés, que « c’est aux entreprises de voir », et qu’il fait confiance aux maires pour fermer les écoles si besoin.
C’est vite vu : rien n’oblige les patrons à faire stopper le travail en cas de très fortes chaleurs, et, concernant les établissements scolaires, la ministre de l’Education nationale recommande juste d’utiliser les salles à l’ombre et d’appeler le Samu en cas d’urgence.
Pour une fois, Retailleau dit vrai : à part des coups, il n’y a rien à attendre ni de lui ni du gouvernement.