RATP –Dépôt de Flandre (Pantin - 93) : Une journée de grève très suivie23/04/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/04/Flandres.jpg.420x236_q85_box-47%2C50%2C259%2C169_crop_detail.jpg

Brève

RATP –Dépôt de Flandre (Pantin - 93)

Une journée de grève très suivie

Illustration - Une journée de grève très suivie


Jeudi 10 avril, plus de 300 machinistes du dépôt de Flandre, situé à Pantin, en Seine-Saint-Denis, ont répondu à l’appel à une journée de grève lancée par la CGT. Les machinistes ont tenu à exprimer leur colère et leur inquiétude suite à l’annonce de l’attribution du dépôt à Transdev.

Dès 5 heures du matin, il était clair que la journée serait un succès. Rares étaient ceux qui venaient pour travailler, la plupart venaient participer au piquet de grève autour d’un barbecue festif. Personne ne croit au « sac à dos social » promis pour faire avaler la pilule. Un travailleur a dit : « Il faut des garanties pour tous. Transdev doit écrire un contrat noir sur blanc. »

Cette mobilisation soudaine a fait réagir en haut lieu. Le vice-président de la région Île-de-France s’est empressé de recevoir une délégation de grévistes, qui ne se sont pas laissés impressionner par ses belles paroles. Les travailleurs n’ont rien à attendre de bon d’un transfert à Trandev, mais le fait de rester à la RATP ne garantit rien. Car, là aussi, les conditions de travail ne cessent de se dégrader. Sous prétexte d’être « concurrentiels », revoir à la baisse les salaires et les conditions de travail de tous est le but réel de ces filialisations. Ce n’est pas l’étiquette ou le statut – privé ou public –mais le rapport de force qui peut stopper cette évolution vers le bas.

En se mobilisant, les machinistes de Flandre ont montré qu’ils n’ont pas l’intention de se laisser faire et c’est un encouragement pour les 18 000 travailleurs des dépôts qui vont être transférés dans les treize filiales qui se partagent le marché.

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