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Brève
Stellantis Douvrin (ex Française de Mécanique)
la direction doit payer

Jeudi 25 avril, une soixantaine de salariés s’était donné rendez-vous à un rond-point de la zone industrielle pour distribuer un tract. Tous tenaient à dénoncer la fermeture de l’usine et la direction qui maintient le flou pour l’avenir de chacun. Face au patron qui voudrait une fermeture d’usine sans débourser un sous, les salariés exigent leur dû : des garanties pour leurs revenus et pour leur avenir. Le groupe Stellantis est riche à milliard, il a accumulé des fortunes sur l’exploitation des travailleurs de l’usine depuis des dizaines d’années, alors il faut qu’il paye.
Le tract s’adressait aux travailleurs de la zone et à la population, et il a été chaleureusement accueilli. La situation des ouvriers de la FM fait écho à ce que vivent beaucoup de travailleurs du coin, et aux licenciements annoncés à la TV, et cela choque !
D’autant plus que la FM était la grosse usine des environs, que tout le monde connaît bien. Beaucoup n’avaient entendu que les mensonges du patron dans la presse, et ils étaient soucieux d’entendre le point de vue ouvrier.
Une délégation a été reçue par des représentants de la communauté d’agglo. En effet, Stellantis a touché 120 millions d’euros d’aide des collectivités locales et régionales pour l’installation d’une usine de batterie (ACC), soi-disant pour maintenir l’emploi. Mais ces élus locaux n’ont aucun moyen d’exiger quoi que ce soit des patrons, qui font du chantage à l’emploi et imposent leur loi.
Alors les travailleurs ne peuvent compter que sur leur propre force, et l'accueil chaleureux sur la zone industrielle était un encouragement en ce sens.