Face aux attaques patronales : les travailleurs doivent montrer leur force06/05/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/05/P3-1_Le_1er_mai_%C3%A0_Rennes_C_LO.jpg.420x236_q85_box-80%2C0%2C720%2C360_crop_detail.jpg

Leur société

Face aux attaques patronales

les travailleurs doivent montrer leur force

À Dunkerque et à Metz, les manifestations du 1er Mai ont dénoncé les licenciements chez ArcelorMittal. À Dijon, Tetra Pak qui envisage de fermer son site de Longvic de 200 salariés a été conspué. En réalité, toute la classe ouvrière est frappée par ces attaques massives.

Illustration - les travailleurs doivent montrer leur force

STMicroelectronics pré- voit la suppression de 1 000 postes rien qu’en France. À Vergèze dans le Gard, la verrerie qui fournit exclusivement l’usine Perrier du trust Nestlé est en passe d’être fermée. Des dizaines d’autres plans de licenciements sont en cours. La question posée, indépendamment des manifestations du 1er Mai, est celle des revendications essentielles du monde du travail.

Ce dernier se trouve bien face, non à des problèmes locaux, isolés les uns des autres, mais à une attaque générale du grand patronat. Il s’agit pour lui de réduire les effectifs pour faire payer aux travailleurs la concurrence entre capitalistes. Face à cela, une mobilisation générale de tous les travailleurs est nécessaire pour interdire les licenciements et répartir le travail entre tous, en maintenant les salaires. La bourgeoisie fait tout pour faire payer les travailleurs. A contrario, défendre leurs conditions de vie nécessiterait de faire payer les capitalistes en prenant sur les profits présents et passés ainsi que sur les montagnes d’argent qu’ils ont reçues de l’État.

Ce n’est pas cette politique que proposent les confédérations syndicales. Loin de concentrer les forces et de préparer une contre-offensive du monde du travail, elles pleurent sur les mauvais choix industriels de chaque capitaliste ou s’en remettent à l’État pour qu’il nationalise en faisant croire que cela permettra de sauver les emplois.

Les capitalistes de Michelin, d’ArcelorMittal, de Stellantis, de STMicroelectronics font des choix industriels qui correspondent à leurs intérêts. La preuve, les actionnaires n’ont jamais été aussi riches ! On ne peut défendre les emplois sans vouloir les contraindre. Quant à croire que l’État défend aussi les emplois, il suffit de regarder ce qui se passe dans les hôpitaux, les écoles et tous les services publics pour se rendre compte qu’il n’en est rien.

La lutte pour notre survie ne pourra se faire qu’en réalisant que les intérêts de la classe ouvrière sont les mêmes, non seulement d’un bout à l’autre du pays, mais à l’échelle du monde entier.

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