Si quelques soignants, médecins et chirurgiens espèrent retrouver un reclassement à l’hôpital public ou dans le privé, pour le personnel administratif et une bonne partie du personnel soignant, l’avenir est incertain ils craignent de devoir passer par la case chômage.

Fin 2024, l’ARS, l’Agence régionale de santé, rappelait dans un communiqué que cet établissement avait bénéficié depuis des années de soutiens financiers publics. Las, les patrons, voguant vers d’autres affaires qu’ils jugent plus juteuses, ont liquidé l’établissement.

Il y a six mois, l’ARS et le maire UDI de la ville ne manquaient pas de propos rassurants, déclarant vouloir « protéger et pérenniser l’offre de soins à Châtellerault ». Aujourd’hui, ce n’est plus d’actualité et personne ne propose d’imposer la reprise de la totalité de l’offre de soins (blocs opératoires, personnel et services médicaux). L’hôpital public de la ville subit des restrictions budgétaires imposées par les gouvernements successifs. La population châtelleraudaise verra son accès aux soins rendu plus difficile et devra faire des distances supplémentaires pour se faire soigner à Tours ou à Poitiers.

Il n’y a aucune raison d’accepter cette régression due à l’implacable bilan de vingt ans de financiarisation, d’irruption violente des exigences du profit privé, au cœur de la santé.