Delpharm – Orléans : des attaques qui ne passent pas16/07/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/07/une_2972-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Delpharm – Orléans : des attaques qui ne passent pas

Le 30 juin, l’annonce par la direction de l’usine Delpharm d’Orléans que la prime de participation passait de 3 000 à 700 euros a déclenché une mobilisation des travailleurs de la production contre les attaques.

En réponse, la direction a menacé de baisser de 1,30 % à 1,15 % l’augmentation individuelle, si les travailleurs ne se pliaient pas à ses exigences. Ils n’ont pas supporté le mépris et ce chantage mesquin qui s’ajoutent à une dégradation continue des conditions de travail qui les touchent tous. Ainsi, sur les lignes de production, la direction envoie les intérimaires sans aucune formation à des postes et sans donner les moyens aux plus anciens de leur apprendre le travail.

Depuis l’annonce, chaque jour des travailleurs se mettent en grève ou débrayent, ce qui désorganise toute la chaîne de production. Les travailleurs sont contents de se faire respecter et de voir les cadres s’agiter dans tous les sens, dépités de ne pas réussir à relancer la production. Après la menace, la direction a tenté de les amadouer en affirmant qu’elle avait compris l’existence d’un problème concernant les conditions de travail, mais qu’elle réglerait cela plus tard.

Ce sont des promesses auxquelles personne ne croit. Aussi, malgré les départs en vacances, les travailleurs ont reconduit le mouvement lors d’assemblées générales, et cela même après l’annonce, vendredi 11 juillet, que la direction consentait à augmenter la prime de participation de 700 à 1 400 euros. Ce recul ne fait pas le compte et ils n’acceptent pas les sacrifices qu’on veut leur imposer, d’autant plus qu’ils savent que leur travail a permis à Sébastien Aguettant, leur patron et principal actionnaire, de s’enrichir et de figurer parmi les hommes les plus fortunés de France.

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