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- Lutte ouvrière n°2980
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La journée du 10 septembre
Hôpital Saint-Antoine Paris
À l’hôpital Saint-Antoine, une première assemblée réunissant une quarantaine de personnes s’était tenue en juillet, juste après les annonces budgétaires de Bayrou. Après une seconde assemblée début septembre, un peu plus nombreuse, des hospitaliers se sont retrouvés le matin du 10 septembre.
En présence de postiers de l’Est parisien, la centaine de grévistes ont discuté des raisons de leur mobilisation avant de sortir de l’hôpital pour se joindre à d’autres travailleurs des alentours.
Le projet de suppression de deux jours fériés a fait bondir bien des hospitaliers qui en ont déjà assez du sous-effectif permanent. Il est déjà difficile d’obtenir des vacances d’été au moment et avec la durée souhaités. Alors la perspective de travailler gratuitement, c’est clairement non !
La nouvelle que l’État demande aux hôpitaux de se préparer à s’occuper des blessés qu’occasionnerait une guerre de haute intensité fait aussi prendre conscience du danger de guerre, avec ses conséquences sur les hospitaliers.
Dans l’immédiat, le projet d’imposer plus de 5 milliards d’euros d’économies dans le domaine de la santé inquiète beaucoup. Il vient s’ajouter aux cures annuelles d’austérité auxquelles sont déjà soumis les hôpitaux publics, étranglés par les politiques gouvernementales et par la financiarisation rampante. Ce sont autant de raisons de se mobiliser.