L’abbé violeur et l’archevêque faux jeton16/07/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/07/une_2972-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

L’abbé violeur et l’archevêque faux jeton

L’archevêque de Toulouse vient de nommer le prêtre Dominique Spina « chancelier du diocèse » et « délégué épiscopal à la pastorale des mariages ».

Pour cette charge élevée, le droit canonique demande que la personne soit « de réputation intacte et au-dessus de tout soupçon ». Or Spina, qui prend aujourd’hui du galon, a été condamné pour plusieurs viols sur un lycéen de 16 ans, alors élève à Notre-Dame de Bétharram, dont la sinistre réputation n’est maintenant plus à faire.

Lors du procès, en 2005, l’Église avait mobilisé des dizaines de soutiens pour appuyer le prêtre. Il faut dire que l’évêque de Bayonne, ainsi que des prêtres, avertis des agressions de Spina, s’étaient tus. Aujourd’hui, les victimes d’agressions sexuelles au sein de l’Église catholique critiquent la promotion de l’abbé Spina. « J’ai pris le parti de la miséricorde », a répondu l’archevêque. Une miséricorde catholique à géométrie variable, bien sûr.

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