Dans la région lyonnaise10/09/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/09/P12-2_Place_Guichard_Lyon_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C799%2C450_crop_detail.jpg

La journée du 10 septembre

Dans la région lyonnaise

Illustration - Dans la région lyonnaise

Les mobilisations du 10 septembre ont pris des formes variées. Dans les entreprises où des appels à la grève avaient été lancés par des syndicats, Arkema et d’autres usines de la chimie, Renault Trucks, Toray, ou encore la SNCF, des minorités de travailleurs se sont mis en grève. Des noyaux de grévistes se sont rassemblés dans ou devant leurs usines pour discuter y compris avec les intérimaires non grévistes. À la gare de Part-Dieu, une vingtaine d’agents de sécurité de Weesure (ex-BSL) ont profité de cette journée pour faire grève, se rassembler et formuler leurs revendications.

Aux Hospices civils de Lyon, les syndicats avaient appelé à des rassemblements à l’entrée des principaux hôpitaux pour dénoncer l’austérité et le manque de personnel. Ces rendez-vous ont servi de lieu de ralliement pour des enseignants ou d’autres grévistes isolés. Dans la plupart des lycées et collèges, des enseignants et des surveillants se sont mis en grève et ont rejoint à midi un rassemblement sur la place Guichard, organisé par une Union locale CGT, car l’intersyndicale du Rhône a refusé d’organiser une manifestation centrale.

Dans les jours précédents, des assemblées avaient été convoquées sur les réseaux sociaux, pour organiser des actions telles que des blocages, devant la gare de Perrache ou le péage urbain du périphérique nord. Dimanche 7 septembre, une assemblée en plein air a rassemblé 500 personnes, des jeunes, d’anciens gilets jaunes, des militants libertaires ou autonomes. Le 10 au matin, les actions prévues étaient attendues par la police qui les a dispersées sans le moindre délai. Mais au cours de la journée, des jeunes, étudiants mais aussi lycéens, ont improvisé des blocages en ville ou devant leurs établissements.

D’autres villes de la région comme Saint-Étienne, Grenoble, Chambéry, ont connu une ambiance similaire : des minorités ont fait grève dans quelques entreprises et des blocages symboliques et festifs ont eu lieu avant un rassemblement en fin de journée.

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