Renault – Flins10/09/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/09/une_2980-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

La journée du 10 septembre

Renault – Flins

À la rentrée, à Renault Flins, les attaques de Bayrou ont suscité un rejet unanime, et son éviction le 8 septembre a bien réjoui les travailleurs. En revanche, la désignation de Sébastien Lecornu, jusqu’à présent ministre de la Défense et affiché comme ultra-proche de Macron, a été ressentie comme une nouvelle marque de mépris, voire comme « nous menant bientôt à la guerre ! » Le maintien éventuel de Retailleau au poste de l’Intérieur inquiète aussi, tant il affiche d’hostilité aux travailleurs de familles immigrées, en nombre dans l’automobile.

Le 10 septembre au matin, un nombre non négligeable de travailleurs étaient en grève ou se préparaient à débrayer à l’appel du seul syndicat CGT. Dans le secteur de Mécanique, au LA-LH, aux Presses, des regroupements de 15 à 20 travailleurs pour discuter de la façon de s’opposer aux attaques se tenaient et d’autres se préparaient. En revanche, des délégués de la CFDT et de l’UNSA étaient présents dans les ateliers pour dissuader d’arrêter le travail, le seul appel valable, selon eux, étant celui des syndicats pour le 18 septembre. Quant aux chefs, ils tournaient, répétant sans scrupule qu’il n’y avait aucun appel à débrayer.

Cette date du 18 septembre est déjà notée comme une nouvelle étape de protestation par un certain nombre de salariés. En attendant, un rassemblement à la rotonde était prévu à midi, pour regrouper les grévistes présents à l’usine.

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